texte
Publié le 15 Mars 2006
un texte que j'ai trouvé pas mal
Nuits douces, qui plus démuni que moi par tes artifices réduits, en pourrait être
séduit ?
A me foudroyer elle s'emploie, attends au moins qu'avec la lune s'achève ma
course, laisse l'amour nous rendre immortels...
Prête moi l'éclair qui déchire et va dormir, comme autrefois innocente et légère.
Parle de moi, jaloux de n'y être pas, les poètes disent l'oubli, et moi, je suis
juste coupable d'envie.
Sinon d'entendre tout ce bruit dans mon coeur, que vais je faire du temps qu'il
me reste... le décor est le même, en chair et en osmose avec moi même, je
n'ose pas me retourner, de peur d'avoir à constater ma transparence absolue,
mon absence totale, même celle des ombres futiles...
Comme un bateau porté par sa voile, ma vie glisse au vent des étoiles.
Quand vient le jour, sous un ciel d'automne peuplé d'oiseaux, immobile, les yeux
fermés à travers toi, j'aime encore, dans un dernier effort...
Je vois ton visage dans tous les paysages... belle inconnue, je te rêve à demie
nue.
Le jour avance un peu, et j'ai prié mes Dieux... enfant de la menace qui
gronde, j'ai caréssé bien des rêves dans ce monde, qu'il vive en paix pour
changer un peu... et nous de marcher ensemble, partir ensemble...
Les silences qu'on devine alors sont des moments de sagesse divine.
Le dos appuyé à ce silence, avec sur les lèvres, comme la brûlure d'une paix
rassurante, ... j'aime la saveur du sel de la nuit.
le lien du blog sur lequel j'ai vu ce texte ici
Nuits douces, qui plus démuni que moi par tes artifices réduits, en pourrait être
séduit ?
A me foudroyer elle s'emploie, attends au moins qu'avec la lune s'achève ma
course, laisse l'amour nous rendre immortels...
Prête moi l'éclair qui déchire et va dormir, comme autrefois innocente et légère.
Parle de moi, jaloux de n'y être pas, les poètes disent l'oubli, et moi, je suis
juste coupable d'envie.
Sinon d'entendre tout ce bruit dans mon coeur, que vais je faire du temps qu'il
me reste... le décor est le même, en chair et en osmose avec moi même, je
n'ose pas me retourner, de peur d'avoir à constater ma transparence absolue,
mon absence totale, même celle des ombres futiles...
Comme un bateau porté par sa voile, ma vie glisse au vent des étoiles.
Quand vient le jour, sous un ciel d'automne peuplé d'oiseaux, immobile, les yeux
fermés à travers toi, j'aime encore, dans un dernier effort...
Je vois ton visage dans tous les paysages... belle inconnue, je te rêve à demie
nue.
Le jour avance un peu, et j'ai prié mes Dieux... enfant de la menace qui
gronde, j'ai caréssé bien des rêves dans ce monde, qu'il vive en paix pour
changer un peu... et nous de marcher ensemble, partir ensemble...
Les silences qu'on devine alors sont des moments de sagesse divine.
Le dos appuyé à ce silence, avec sur les lèvres, comme la brûlure d'une paix
rassurante, ... j'aime la saveur du sel de la nuit.
le lien du blog sur lequel j'ai vu ce texte ici